L’industrie mondiale du transport par conteneurs doit faire des progrès majeurs dans l’alimentation
alternative des navires pour répondre aux nouvelles règles de décarbonisation. Ces nouvelles
variables égologiques mettent une pression sur l’approvisionnement en termes de carburants verts
tels que l’hydrogène, l’ammoniac, et le méthanol.
Besoins de l’industrie du transport maritime
L’approvisionnement mondial actuel en hydrogène, ammoniac et méthanol couvrirait à peine les
besoins de l’industrie du transport maritime. Cette dernière, doit avoir un approvisionnement de 300
millions de tonnes de combustibles fossiles chaque année, soit environ 5 % de la production
mondiale de pétrole, et il n’existe toujours pas de voie claire pour remplacer ce volume par des
combustibles renouvelables. 90 % du commerce mondial est fait par voie maritime ce qui représente près de 3 % des émissions mondiales de carbone.
Il est à noter que les prévisions pour 2050 prévoient une continuation de l’importance du transport maritime et voient son trafic se multiplier par 3. Cela accroîtra également la pression d’organisme comme l’OMI pour décarboniser cette industrie polluante qui prendra plus d’ampleur.
Le transport de conteneurs se prépare actuellement aux deux réglementations environnementales de l’OMI 2023 – l’indice d’efficacité énergétique des navires existants (EEXI) et l’indicateur d’intensité carbone (CII) – qui seront mis en œuvre à partir du 1er janvier 2023. L’EEXI est basé sur l’efficacité de la conception des navires en service, tandis que le CII est une mesure opérationnelle examinant l’efficacité avec laquelle un navire transporte des marchandises.
Carburant alternatif pour le transport maritime
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a prédit dans un rapport publié que l’ammoniac serait le principal carburant alternatif pour le transport maritime d’ici 2050. La technologie nécessaire pour décarboniser le transport maritime reste cependant insaisissable.
